C'est également ce qui est mis en avant sur les calculatrices lycée.

De très bonnes choses en maths pour les lycéens qui veulent bachoter leur entrée en prépa. De très bonnes choses en physique pour les étudiants en L1. De très bonnes choses en info avec Python par l'inria. Un très bon mooc sur s'améliorer en Français.

Pour le reste : Nand2Tetris, C et R je suis chez Jules & Smith d'en face.

Mais, la plateforme n'a pas à rougir.

Après, c'est surtout que les élèves n'ont pas pour but d'apprendre le code à l'école, mais d'apprendre des bases d'algorithme d'abord dont les implémentions restent assez indépendantes du code.

Puis ensuite de découvrir un peu de programmation et d'un peu de code. Mais on reste d'abord sur de la découverte et de la stimulation.

Bref, pas de quoi s'inquiéter selon moi.

Une option informatique était déjà ouverte depuis deux ans en passant par le capès de maths.

Ça reste une bonne nouvelle… Cela aurait été sans doute une meilleurs idée de l'ouvrir avant la réforme afin notamment de répondre aux besoins de l'enseignement des cours de sciences numériques qui est déjà assez ambitieux. Mais bon, si ça permet une création de poste fixe, c'est toujours une bonne nouvelle.

2nd : http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/41/0/2de_Sciences_numeriques_et_technologie_Ens-commun_1025410.pdf

1ère : http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/41/2/1e_Numerique_et_sciences_informatiques_Specialite_Voie_G_1025412.pdf

Il reste qu'à niveau bac +5 avec des compétences en info, l'éducation nationale va être en concurrence directe avec de nombreuse boite en info.

Je vais passer pour un réac, mais je n'en voit pas une once d'intérêt.

J'avais vraiment aimé Drupal quand j'avais créé un petit site communautaire pour un jv avec des articles, un forum et des blogs. C'était simple et agréable.

C'est rare que je donne mon avis, quand je ne suis pas certain d'être très sympa. Mais je pense que le billet tape à côté pour une raison : éducation nationale.

L'éducation nationale est une structure où tu ne fais pas ce que tu veux, quand tu veux, où tu veux avec qui tu veux.

Les différents cycles du secondaire sont régis par des programmes assez précis. Des programmes qui sont reliés à des matières (et aussi des enseignants).

Parler d'informatiques au collège dans le cycle 4 (5,4,3eme) par exemple n'a pas trop de sens. On va soit parler de maths et de son introduction à l'algorithmie soit de techno et de découvertes numériques. http://cache.media.education.gouv.fr/file/MEN_SPE_11/67/3/2015_programmes_cycles234_4_12_ok_508673.pdf

La seconde se voit toujours comme une prolongation du cycle 4. http://cache.media.education.gouv.fr/file/18/95/3/ensel512_maths_757953.pdf

La réforme est plus récente et en maths on continue la mise en place d'algorithme, on ne parle toujours pas d'informatiques. Il n'est pas question ici de parler de garbage collector, de pointeur, ou d'autre spécificité… mais bien d'apprendre à faire une dichotomie dans le cadre du théorème des valeurs intermédiaires. Cela pose d'ailleurs pas mal de questions et de discussions quand au langage… car, dans le cadre d'un enseignement de maths, on aimerait avoir de la trigo, la notation puissance qui va bien… Bref, c'est pas forcément si simple que ça. Surtout que l'une des nouveautés par rapport au collège est la présence de calculatrices programmables. L'EN essaye d'un peu poussé Python, mais je vais y revenir un peu plus tard.

Pour la suite, on se retrouve avec une réforme un peu plus profonde. https://img.aws.la-croix.com/2018/02/15/1200914105/lycee_0_900_1628.jpg

Bon, je boude un peu que les maths soit un enseignement de spécialité, mais c'est un autre sujet. En tout cas, pour le avec 4h et 6h de maths, ça ne devrait pas tant changer que ça. La spécialité Numérique et sciences informatiques devrait elle se voir en effet parler d'informatiques… Par contre, nous n'avons pas encore les programmes. De même pour Humanités scientifiques et numériques. https://www.snes.edu/Le-numerique-et-l-informatique-dans-le-Bac-Blanquer.html

Bref, ici dans cette écrit, je trouve qu'on confond un peu trop l'algo et la programmation. L'enseignement du premier tel qu'il est demandé ne demande pas trop de connaissance dans l'autre.

On touche ici au deuxième point très sensible et bien occulté par le billet. Dans l'EN, ce sont des enseignants titulaires d'un concours qui enseignent. Ce n'est pas pour être pédant, mais pour dire qu'au contraire, on ne change pas de professeurs en fonctions de nos envies et qu'il faut aussi faire avec ceux qui sont déjà en place.

Pour être plus dans le concret. Moins de 1% des enseignants savent que scheme est un langage de programmation et moins de 1% de ceux là pourrait l'enseigner… Alors à partir de là, ça ne sert à rien de faire des plans sur la comète. Scheme ne sera pas enseigné dans le secondaire… même s'il est adapté. De même pour le langage C…

Oui, des enseignants de maths qui maîtrise la programmation ne sont pas si nombreux. Je rappelle que ce n'était pas un pré-requis pour avoir le concours. Je ne dis pas qu'on est des bites en info, mais que pour l'enseigner dans notre cadre, il faut essayer de maîtriser un langage pour l'enseigner. Debugger des programmes élèves rapidement n'est pas si simple.

L'EN essaye de pousser les nouveaux candidats à connaître Python. Les constructeurs de calculatrice s'adaptent aussi : Hp prime, Casio 90E, numworks. Il n'y a bien que TI qui est encore à la traîne et ne propose rien pour la rentrée.

Pour ce qui est de la suite, à mon avis, ça va être toujours un peu pareil, l'EN pousse l'adoption de Python pour le moment, mais laisse le choix d'utiliser le langage que l'on veut du moment que l'enseignant le connaît suffisamment. xcas, algobox, TI/casio basic…

Ici, c'est plus une vieille rengaine, mais quand tu vois nos salles informatiques, leurs 15 postes sous windows, leur disponibilité… Bref, c'est déjà un peu la guerre pour y avoir accès…

Bref, tout ça pour dire que je trouve ce billet un peu fantasmé, pas inintéressant, mais plus adapté à une discussion dans le supérieurs entre 4/5 personnes qui se posent la question : comment on introduit l'informatique l'année prochaine ?

Le cadre de l'EN est plus compliqué. Je ne sais combien il y a de profs de maths en France (40, 50 000 ?) et si je suis certains que les recruter à bac+5 avec un bagage d'info (comme moi) est un plus, je sais aussi qu'un cadre avec des compétences d'info peut très facilement trouver un poste dans une SSII… Alors, c'est à double tranchant.

Je vais faire un commentaire un peu con… Mais si tu laisses ton portable dans sa pochette sur un banc public et qu'on te le pique… c'est quand même du vol… T'es un con, mais c'est du vol…

Du coup, en terme de droit, c'est pas totalement incohérent que ça soit un peu la même chose ici…

Bref, c'est plus donner un bâton pour me faire battre…

car oui, c'est des teub de laisser leurs documents publics

J'aime bien poser cette question dans ma classe de troisième :

Je demande à ceux qui n'aime pas répondre aux questions et n'aime pas lever la main de de lever la main pour que je les laisse tranquille … Ensuite on parle un peu de la pertinence de la question…

Peut aurait-on eu une meilleure idée en demandant à ceux qui aime lever la main de le faire.

J'aime bien LLVM Weekly. Un peu moins de temps pour la lire cette année… Mais globalement, j'ai toujours trouvé ça intéressant pour qui s'intéresse un peu aux compilateurs.

http://llvmweekly.org/

Pour les intéressés par le langage rust. Elle est bien complète avec même des offres d'emploi.

https://this-week-in-rust.org/

L'émulation est également assez agréable sur android où avec une petite manette BT, on peut se faire assez facilement plaisir lors de déplacement.

Pisa à faire passer à une classe de troisième…

Je l'ai déjà fait également ! C'était une expérience sympa et ça va finalement assez vite.

De mémoire, c'était la tache 1 de l'Eudyptula challenge.

Par contre, je n'ai pas continué.

Perso, mon premier truc qui diminue la productivité, c'est la lecture de guide me permettant d'augmenter ma productivité. :D Après, pour apporter un point de vue, la distraction (lire ses mails, regarder des notifications) est avant tout un symptôme de quelque chose qui viendra se coller à un autre endroit si ce n'est pas le mail.

Néanmoins, merci pour la contribution

Non. De rien. ;)

Juste pour dire qu'on peut trouver sur ce site des articles très sympa sur le calcul avec les flottants.

Mini projet python où je code une petite calculatrice “type rpn” à partir d'une liste et en cli. https://github.com/homeostasie/rpn-4s-4op

Rien de fou, c'était juste pour se mettre un peu à python…

Par contre, ça me fait chier, je n'ai pas réussi à faire un makefile pour remplacer mon exécution de script python par une commande make… Mais apparemment, c'est pas vraiment comme ça qu'on fait…

python3 tools/rpn_tools.py
make tools

Et il y a un paquet de truc que je n'ai pas fait correctement… - J'avais besoin d'un swich alors j'ai buriné sur elif… - J'ai pas pris en compte tous les cas, les effets de bords, la division par zero…. - J'ai triché et je me suis servi d'une liste plus rapide qu'une pile pour faire ça… - On ne peut pas taper plusieurs entrée comme 12 + …

J'hésite entre continuer ce dépôt et chercher à l'améliorer où essayer de continuer sur la thématique en rust…

Nada, je me suis chopé une angine du feu de dieu avec migraine et perte de voix… Premier jour où j'ose retourné sur l'ordi…

Yep félicitation.

CM1 / CM2, c'est cycle 3 donc le découverte de l'info est en plus cohérente avec le programme.

En complément de l’usage du papier, du crayon et de la manipulation d’objets concrets, les outils numériques sont progressivement introduits. Ainsi, l’usage de logiciels de calcul et de numération permet d’approfondir les connaissances des propriétés des nombres et des opérations comme d’accroitre la maitrise de certaines techniques de calculs. De même, des activités géométriques peuvent être l’occasion d’amener les élèves à utiliser différents supports de travail : papier et crayon, mais aussi logiciels de géométrie dynamique, d’initiation à la programmation ou logiciels de visualisation de cartes, de plans.

C'est vrai que le point d'entrée smartphone est un vrai handicap pour l'utilisation d'un pc plus classique… Pas vraiment de fichier (les photos sont dans album et les vidéo dans player) pas vraiment d'extension de nécessité de ranger / organiser des dossiers.

La bureautique, c'est vraiment important et on n'a pas beaucoup de temps pour ça… D'ailleurs, ça me fait penser que la salle info va être bloquée deux semaines pour les évaluations 6ième…

Bon aller, je fais le curieux car je sors du chapitre de stat en troisième (qui est très sympa)

Quelques points me posent réflexions :

• Selon moi Windows est très largement employé dans le monde professionnel pour de la bureautique classique. Les administrations et la plupart des boites tournent dessus.

• Linux est utilisé par des informaticiens qui ont soit le choix (rare) où qui sont en charge des réseaux. (pas beaucoup d'admin sys par boite) Quelques universitaires et quelques dev tournent dessus bien évidemment. Bref, même si Linux chapeaute pas mal de système, je ne pense pas qu'un gros nombre de pro par rapport à l'ensemble des salariés travaillent sous Linux.

• Dans les foyers, les pc type fixe et même portable sont de plus en plus rares pour laisser place à quelques tablettes mais surtout à un smartphone individuelle et par personne. Les rares personnes à encore avoir des pc sont pour moi, les joueurs pc, les “geek”, les étudiants (et encore seulement s'ils sont dans l'une des catégories précédentes) et quelques foyers avec un parent qui est habitué à faire ses comptes sur excel à l'ancienne (@DJ Abdel)…

Tout ça pour dire que je serai curieux de connaître ce pourcentage moyen de pc sous Linux qui est dans les familles et en usage. Je serai curieux de connaître aussi le rapport smartphone / desktop toujours dans les familles.