C’est sûr que l’annotation des types densifie le code.
Mais pour moi “lisible” = comprendre ce que fait un bout de code sans devoir lire tout le reste.
Le typage rend explicite les structures de données manipulées par les fonctions. Lorsque c’est bien fait, il “suffit” de lire la déclaration de la fonction pour comprendre son objectif.
Après, c’est une question de pratique. Je connais plusieurs freelances qui se sont fait un peu mal pour basculer, mais qui maintenant ne voudraient plus revenir en arrière.
Tu codes quel type de projet ? Quels langages utilises-tu ?
Type de projet : c’est variable.
Cela va du traitement/calcul distribué sur plusieurs machines, des APIs, et de l embarqué.
Principalement du Golang, C et parfois un peu de Python.
Donc oui, du fortement typé :) Mais dans des languages comme python/dartjs je trouve cela tres peu naturel et difficilement lisible.
C’est vrai que la marche n’est plus si haute pour passer de salarié à freelance, en particulier grâce au régime micro.
Mais :
on atteint “vite” le plafond de la micro-entreprise, et là ça devient quand même un peu galère (EURL, comptable, baisse du % facturé qui revient sur son compte)
il faut bien se mettre dans la peau d’un entrepreneur, et donc réfléchir à son positionnement et à sa stratégie de prospection pour trouver des missions intéressantes. Sinon, on on risque de se faire plumer par des intermédiaires dont la valeur ajoutée est parfois discutable
les entreprises françaises ne sont pas encore toutes acclimatées à ce type de sous-traitance. Il m’a parfois fallu présenter mon “système qualité”, mon “organigramme”, mes “délégations de signatures”, ou convaincre de dépasser les doutes sur la pérennité de mes services.
Il y a pleins de dispositifs. Des bouquins. Des services et des articles pour devenir freelance. Mais de mon point de vue, rien ne vaut la discussion avec d’autres freelances. Ce qui a marché pour moi, c’est de construire un petit réseau de 4-5 freelances avec lesquels le courant passe bien. Ainsi, on se recommande mutuellement, et on échange régulièrement sur la façon de piloter son activité.
J’ai l’impression que le dessinateur fait une erreur d’analyse face à cette histoire lamentable :
Les mecs qui sont prêts à payer 10000 euros sur OpenSea ne sont pas intéressés par ses dessins. S’ils l’étaient, ils auraient pu gratuitement les télécharger et appliquer eux-même le filtre.
Ce qui vaut 10000, c’est d’être l’unique propriétaire d’un dessin. C’est se flatter l’ego en se disant c’est-mon-mien-et-personne-d’autre-ne-l’aura. Ou c’est le pari qu’un jour un effet de mode du genre “pokemon” rendra ces figurines tendances, et qu’on pourra alors revendre son NFT à prix d’or, juste sous prétexte que c’était la version de 2021 et pas une copie réalisée plus tard.
Le dessin lui-même compte à mon avis moins que la vanité d’être le possesseur unique d’un ticket de loterie.
Bien écrit, pédagogique, j’ai recommandé l’article à qqs devs junior :) Merci! Hâte de lire le même style avec Kubernetes ^^
Pour qui a fait un peu de santé au travail, cet article est plutôt malaisant…
Bonjour! Je suis l’auteur et je m’intéresse au sujet de la santé au travail. Est-ce l’aspect “temps-réel” ou “interruption immédiate” qui nourrit ce sentiment malaisant ?
Ce que j’ai constaté durant une trentaine d’années de carrière pro, c’est que ce sont les errements bureaucratiques, la multiplicité des points de blocages et des freins qui découragent les gens.
Globalement, on se sent mieux dans une petite équipe autonome, dans laquelle la communication est fluide au quotidien, avec un management présent sur le terrain qui s’intéresse (sincèrement) aux problèmes remontés par son équipe.
Mais j’ai peut-être mal retranscris l’apport positif (de mon point de vue) du Lean dans mon article. Je suis preneur d’un peu de détails pour faire des modifications ! On peut échanger en direct aussi.