IPv4 nuit à la compétitivité ou à l’esprit d’innovation. Avec la croissance mondiale de l’accès à l’Internet, on a plus assez d’adresses. Cela remet en question le modèle de l’Internet. Raison pour laquelle on a inventé IPv6 dans les années 90 et dont l’usage est encore à appréhender. On a eu le Web, l’union de l’informatique et des télécommunications, l’apparition des objets connectés (informatique embarquée dans des systèmes électroniques reliés à un réseau informatique), les réseaux sociaux (les espaces d’échanges virtuels ou le phénomène accru de dématérialisation). Ce n’est pas tant le partage de contenu ou la version 6 du protocole IP qui change quoi que ce soit par rapport à l’usage de l’IPv4. Conceptuellement, on échange des données. Mais la version 4 du protocole IP a indubitablement des problèmes inhérents comme celui de l’épuisement de l’espace d’adressage. Ce n’est probablement pas une question de perspective mais de passage à l’échelle.
QUELS SONT LES « SCÉNARIOS DE SORTIE » D’IPv4 PLAUSIBLES ?
Le scénario de sortie d’IPv4 n’est pas connu et est très difficile à prévoir à ce jour. Si l’on essaie malgré tout
d’imaginer les différentes étapes d’un tel scénario, on arrive par exemple à une séquence telle que celle-ci :
La quasi-totalité des offres d’accès internet grand public commercialisées proposent de l’IPv6 activé
par défaut en plus de l’IPv4.
La quasi-totalité des offres d’accès internet grand public, pro et entreprise proposent de l’IPv6 activé
par défaut. Une connectivité IPv4 est toujours proposée.
Une part non négligeable des sites web sont hébergés en IPv6 uniquement, malgré des poches de
résistances à l’IPv6 pour l’accès proposés par quelques entreprises à ses salariés. Ces sites ne sont plus
accessibles depuis une entreprise qui bloque l’IPv6.
Une part non négligeable des offres des fournisseurs d’accès à internet ne proposent plus de
connectivité IPv4. Il n’est plus possible de consulter des sites web hébergés en IPv4 uniquement.
La majorité des sites web abandonnent IPv4, devenu inutile. IPv4 n’est plus utilisé sur internet, mais
peut continuer à être utilisé pour des réseaux privés.
Ce serait le comble que les hébergeurs de contenu freinent l’utilisation de l’IPv6. D’un autre côté, les réseaux des opérateurs ne leur appartiennent pas. Il suffit de leur couper l’accès à l’Internet en IPv4 s’ils se refusent à migrer vers IPv6. Du coup, leur connectivité IPv4 en serait dégradée. Cela vaut pour les organisations voulant faire profit de la situation ou ceux faisant preuve de mauvaise foi (aucun effort). Pénaliser cela pour défendre l’intérêt général.
IPv4 nuit à la compétitivité ou à l’esprit d’innovation. Avec la croissance mondiale de l’accès à l’Internet, on a plus assez d’adresses. Cela remet en question le modèle de l’Internet. Raison pour laquelle on a inventé IPv6 dans les années 90 et dont l’usage est encore à appréhender. On a eu le Web, l’union de l’informatique et des télécommunications, l’apparition des objets connectés (informatique embarquée dans des systèmes électroniques reliés à un réseau informatique), les réseaux sociaux (les espaces d’échanges virtuels ou le phénomène accru de dématérialisation). Ce n’est pas tant le partage de contenu ou la version 6 du protocole IP qui change quoi que ce soit par rapport à l’usage de l’IPv4. Conceptuellement, on échange des données. Mais la version 4 du protocole IP a indubitablement des problèmes inhérents comme celui de l’épuisement de l’espace d’adressage. Ce n’est probablement pas une question de perspective mais de passage à l’échelle.
Source : arcep.fr
Ce serait le comble que les hébergeurs de contenu freinent l’utilisation de l’IPv6. D’un autre côté, les réseaux des opérateurs ne leur appartiennent pas. Il suffit de leur couper l’accès à l’Internet en IPv4 s’ils se refusent à migrer vers IPv6. Du coup, leur connectivité IPv4 en serait dégradée. Cela vaut pour les organisations voulant faire profit de la situation ou ceux faisant preuve de mauvaise foi (aucun effort). Pénaliser cela pour défendre l’intérêt général.