“Selon Luc Julia, l'intelligence est « réservée au vivant ». C'est un postulat, donc non prouvé” dixit l'article. Acceptons donc ce postulat.
Il faut maintenant définir le vivant ou plutôt le choisir pour pouvoir facilement le programmer (lui apprendre à donner des réponses correctes) et donc créer cette singularité.
Pour ma part, dire que l'IA n'est pas intelligente c'est comme ceux qui, début des années 80, disaient que l'ordinateur n'était pas intelligent.
Ils oubliaient l'essentiel : l'informatique allait devenir l'alphabet de notre société 40 ans après. Et j'ai bien fait de m'y intéresser puisque aujourd'hui c'est mon métier ! (:-)
Article intéressant, qu'on soit d'accord ou pas avec.
IL est vrai qu'on nous vend de l'IA partout, aujourd'hui, alors qu'on est quand même loin de la sémantique du propos. (cf, la pub Microsoft IA actuelle, les app Android qui utiliseraient l'IA, voire certains smartphones qui seraient IA). L'usage du terme est impropre.
@Cloug : en quoi les ordinateurs sont intelligents ? étant aussi IT, je suis désolé, là, ça m'échappe. Pour moi, il n'y a aucune intelligence derrière ; je n'y vois aucune intelligence. Et, ce n'est même pas une histoire de sémantique…
Je suis d'accord une IA a besoin de beaucoup de données pour traiter de l'information, ce qui lui permet de “pointer du doigt” bien plus rapidement certaines tendances, voire très finement certaines analyses. (dans des domaines scientifiques bien particuliers, ciblés)
Mais, en admettant qu'il y ait une certaine forme d'intelligence, ce dont je ne suis pas convaincu personnellement, il m'apparaît que l'outil informatique quotidien n'est en rien intelligent. La seule intelligence derrière l'informatique quotidienne, même actuelle, est celles des programmeurs.
Et, l'IA n'en est quà ces débuts…
Pour être intelligent, il faut une cognitivité réelle. En quoi un IA actuelle est capable d'évoluer au sein du monde actuelle et de prendre des réponses sensées, posées, adéquates aux stimulis extérieures autres que l'information de la data informatique ?! De les analyser, de juger par l'expérience, voire par les fondements et autres valeurs que sont la Loi, la Foi, la Science…
(ne pas se méprendre, ce n'est en rien du troll ; j'apprécie personnellement que les scientifiques se rendent compte qu'il y a de l'intelligence dans le règne animal, voire le végétal).
Alors, oui, il y a des expériences, telle celle d'IBM, les fameux réseaux neuronaux de synthèse - si je ne me trompe pas - voire celle en rapport avec les cellules synthétiques que tu mentionnes, qui paraissent à ce jour avancées. (combien j'aimerais que de tels articles soient dans notre idiome, afin d'une meilleure appréhension, compréhension)
Mais, sincérement, on est loin d'un IA accoutumée, au quotidien à nos besoins, nos réalités, et qui puissent interagir avec nous naturellement “comme si de rien n'était”.
Peut-être un jour…
La vie me semble un poil plus complexe que le complexe test de Turing - mais, je peux me tromper.
Question : si la barrière de la langue, ses subtilités, peuvent nous poser de sérieux soucis de compréhensions et nous empêcher l'accès à la connaissance et interagir correctement avec ce qu'on appelle l'intelligence, quid d'une IA ?!
Question sous-jacente : cette barrière linguistique m'empêche la pleine compréhension de la connaissance actuelle, soit… j'en suis donc moins intelligent ? moins connaisseur, moins expert assurément ! Mais une IA qui aurait toutes ces connaissances serait elle plus intelligente ?
(vois-tu la relation avec l'abondance d'informations auxquelles une IA a accés, à laquelle je ne rêve même pas personnellement - et c'est ça, qui devrait régir mon quotidien demain !?)
En ce moment, je relis du Asimov, et même si les trois lois de la Robotique sont appréciables, c'est un fondement littéraire intéressant, mais qui ne peut être réellement mis en pratique. Comment une IA pourrait peser de manière intelligente les trois lois en question ? il y a justement derrière ces trois lois des jugements et de notions qui sont immatérielles, et très complexes à appréhender, en réalité.
Et, pourtant les mots en soit sont assez basiques !
J'aime bien comment il met en valeur la déroute d'un cerveau positronique face à certaines réalités, qui finit à plus d'une fois par s'accomoder “de la réalité” afin d'arriver à ces fins, mais ce n'est que la fiction.
@Cloug : quand tu affirmes qu'ils oubliaient l'essentiel - que l'informatique allait devenir l'alphabet de nos sociétés. C'est oublier qu'il aurait fallu le prévoir, être médium du futur, en avoir eu connaissance pour la mettre de côté, au final parce que crédité pas valide, intéressante, etc… (peut-être de l'intelligence prédictive !? ;) …) Si, l'IT fait partie de ces technologies disruptives, c'est sûr, mais justement il aurait fallu être fin pour savoir que cette technologie allait modifier profondément la société, dans son sens large. Et, personne ne s'y attendait assurément. De fait, ce que tu dis est un jugement de valeur à-posteriori, très facile à faire.
PS : Après, je dis cela - c'est à dire tout ce que j'ai écrit ici dans son ensemble - mais je peux être complétement dans l'erreur… n'ayant qu'une infime vision de la chose, et encore moins de compréhensions !
En fait, ce que je voulais dire par “ils oubliaient l'essentiel ” c'est que la question de l'intelligence n'était pas à mon sens la bonne question ! C'est bien sûr mon avis. Ce que j'avais compris à l'époque en 1984, c'était le potentiel de l'informatique personnel. J'avais considéré, cela d'un point de vue historique et économique : je faisais une rapprochement avec la Ford T et la Coccinelle… et surtout je me suis lancé dans la Pao et la bureautique et financé mes études universitaires !
Et donc quand je revois le même type de discours, je me dis que l'on a suffisamment de recul pour :
Ne pas répéter les mêmes discours qu'il y 40 ans !
Ne pas manquer une telle opportunité professionnelle,
S'attaquer à de nouveaux challenges.
J'ai aussi réagi sur cet article, car il n'incite pas à s'intéresser à l'intelligence artificielle alors qu'elle devient omniprésente, mais de nouveau c'est mon avis.
“Selon Luc Julia, l'intelligence est « réservée au vivant ». C'est un postulat, donc non prouvé” dixit l'article. Acceptons donc ce postulat.
Il faut maintenant définir le vivant ou plutôt le choisir pour pouvoir facilement le programmer (lui apprendre à donner des réponses correctes) et donc créer cette singularité.
Les cellules synthétiques existent et la recherche Européenne investit voir par exemple ici : https://ai-med.io/artificial-intelligence-synthetic-bio/ .
Pour ma part, dire que l'IA n'est pas intelligente c'est comme ceux qui, début des années 80, disaient que l'ordinateur n'était pas intelligent.
Ils oubliaient l'essentiel : l'informatique allait devenir l'alphabet de notre société 40 ans après. Et j'ai bien fait de m'y intéresser puisque aujourd'hui c'est mon métier ! (:-)
Bonjour,
Article intéressant, qu'on soit d'accord ou pas avec.
IL est vrai qu'on nous vend de l'IA partout, aujourd'hui, alors qu'on est quand même loin de la sémantique du propos. (cf, la pub Microsoft IA actuelle, les app Android qui utiliseraient l'IA, voire certains smartphones qui seraient IA). L'usage du terme est impropre.
@Cloug : en quoi les ordinateurs sont intelligents ? étant aussi IT, je suis désolé, là, ça m'échappe. Pour moi, il n'y a aucune intelligence derrière ; je n'y vois aucune intelligence. Et, ce n'est même pas une histoire de sémantique…
Je suis d'accord une IA a besoin de beaucoup de données pour traiter de l'information, ce qui lui permet de “pointer du doigt” bien plus rapidement certaines tendances, voire très finement certaines analyses. (dans des domaines scientifiques bien particuliers, ciblés) Mais, en admettant qu'il y ait une certaine forme d'intelligence, ce dont je ne suis pas convaincu personnellement, il m'apparaît que l'outil informatique quotidien n'est en rien intelligent. La seule intelligence derrière l'informatique quotidienne, même actuelle, est celles des programmeurs.
Et, l'IA n'en est quà ces débuts…
Pour être intelligent, il faut une cognitivité réelle. En quoi un IA actuelle est capable d'évoluer au sein du monde actuelle et de prendre des réponses sensées, posées, adéquates aux stimulis extérieures autres que l'information de la data informatique ?! De les analyser, de juger par l'expérience, voire par les fondements et autres valeurs que sont la Loi, la Foi, la Science… (ne pas se méprendre, ce n'est en rien du troll ; j'apprécie personnellement que les scientifiques se rendent compte qu'il y a de l'intelligence dans le règne animal, voire le végétal).
Alors, oui, il y a des expériences, telle celle d'IBM, les fameux réseaux neuronaux de synthèse - si je ne me trompe pas - voire celle en rapport avec les cellules synthétiques que tu mentionnes, qui paraissent à ce jour avancées. (combien j'aimerais que de tels articles soient dans notre idiome, afin d'une meilleure appréhension, compréhension) Mais, sincérement, on est loin d'un IA accoutumée, au quotidien à nos besoins, nos réalités, et qui puissent interagir avec nous naturellement “comme si de rien n'était”. Peut-être un jour…
La vie me semble un poil plus complexe que le complexe test de Turing - mais, je peux me tromper.
Question : si la barrière de la langue, ses subtilités, peuvent nous poser de sérieux soucis de compréhensions et nous empêcher l'accès à la connaissance et interagir correctement avec ce qu'on appelle l'intelligence, quid d'une IA ?!
Question sous-jacente : cette barrière linguistique m'empêche la pleine compréhension de la connaissance actuelle, soit… j'en suis donc moins intelligent ? moins connaisseur, moins expert assurément ! Mais une IA qui aurait toutes ces connaissances serait elle plus intelligente ? (vois-tu la relation avec l'abondance d'informations auxquelles une IA a accés, à laquelle je ne rêve même pas personnellement - et c'est ça, qui devrait régir mon quotidien demain !?)
En ce moment, je relis du Asimov, et même si les trois lois de la Robotique sont appréciables, c'est un fondement littéraire intéressant, mais qui ne peut être réellement mis en pratique. Comment une IA pourrait peser de manière intelligente les trois lois en question ? il y a justement derrière ces trois lois des jugements et de notions qui sont immatérielles, et très complexes à appréhender, en réalité. Et, pourtant les mots en soit sont assez basiques ! J'aime bien comment il met en valeur la déroute d'un cerveau positronique face à certaines réalités, qui finit à plus d'une fois par s'accomoder “de la réalité” afin d'arriver à ces fins, mais ce n'est que la fiction.
@Cloug : quand tu affirmes qu'ils oubliaient l'essentiel - que l'informatique allait devenir l'alphabet de nos sociétés. C'est oublier qu'il aurait fallu le prévoir, être médium du futur, en avoir eu connaissance pour la mettre de côté, au final parce que crédité pas valide, intéressante, etc… (peut-être de l'intelligence prédictive !? ;) …) Si, l'IT fait partie de ces technologies disruptives, c'est sûr, mais justement il aurait fallu être fin pour savoir que cette technologie allait modifier profondément la société, dans son sens large. Et, personne ne s'y attendait assurément. De fait, ce que tu dis est un jugement de valeur à-posteriori, très facile à faire.
PS : Après, je dis cela - c'est à dire tout ce que j'ai écrit ici dans son ensemble - mais je peux être complétement dans l'erreur… n'ayant qu'une infime vision de la chose, et encore moins de compréhensions !
++
En fait, ce que je voulais dire par “ils oubliaient l'essentiel ” c'est que la question de l'intelligence n'était pas à mon sens la bonne question ! C'est bien sûr mon avis. Ce que j'avais compris à l'époque en 1984, c'était le potentiel de l'informatique personnel. J'avais considéré, cela d'un point de vue historique et économique : je faisais une rapprochement avec la Ford T et la Coccinelle… et surtout je me suis lancé dans la Pao et la bureautique et financé mes études universitaires !
Et donc quand je revois le même type de discours, je me dis que l'on a suffisamment de recul pour :
J'ai aussi réagi sur cet article, car il n'incite pas à s'intéresser à l'intelligence artificielle alors qu'elle devient omniprésente, mais de nouveau c'est mon avis.