Pas utile pour l’utilisateur lambda ? c’est justement le but de tous mes articles : “lambadifier”… c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai cofondé il y a plusieurs années la communauté “OpenBSD Pour Tous” : faire en sorte qu’OpenBSD soit utilisable pour le béotien IT, ni plus ni moins.
Je n’ai aucun attrait pour le sysdev. Utilisateur Unix/Linux convaincu : assurément depuis fort, fort, fort longtemps.
Et d’OpenBSD depuis 2016, mais toujours à côté d’un sys Debian-like ou l’autre.
Mon constat : oui, OpenBSD est un OS facile à appréhender, qui peut être utiliser pour les besoins quotidiens (bureautique, internet, etc…) et utilisable, mais est vraiment fait pour et par des dév, assurément. Donc, pour l’utilisateur final, c’est viable, mais… y’a des efforts à faire pour rendre vraiment “user-friendly”, un peu comme sous Linux, ou d’autres BSD. Sauf que ce n’est pas le but de cet OS !
Donc des efforts de vulgarisation sont à faire ; que ne fait pas l’équipe… la charge utile est dans les mains d’utilisateurs convaincus, quelque soit la langue !
(cela n’enlève en rien la qualité des informations dans la FAQ Officielle, et encore mieux dans les manpages, qui est vraiment un cran supérieur, parce que sous OpenBSD, si la FAQ ou le manpage n’est pas correctement à jour, c’est un bug sérieux qui doit être résolu avant publication, ou à défaut, le plus rapidement possible afin que l’information soit pertinente, correcte et à juste titre…)
Les divergences sont acceptables mais il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de contradictions dans l’informatique libre. Généralement lorsqu’on n’est pas motivé et entraîné on abandonne irrémédiablement.
Généralement, lorsqu’on n’est pas motivé, on abandonne quelque soit la tâche ou l’objectif ; cela n’a rien à voir avec le fait d’être entrainé ou pas. Je connais dees enseignants qui se sont mis à OpenBSD sans rien connaître à l’IT, en soit, utilisateurs de Linux au quotidien, donc se sont dit pourquoi pas, et y trouvent leur compte.
D’autres utilisateurs ont abandonné…
Je connais même des profils IT qui n’en veulent pas. Donc, vraiment ce n’est pas le fait d’être entrainé qui motive l’adoption, c’est la volonté personnelle.
Mais pour autant, faudrait-il déjà chercher à essayer, bref avoir de la volonté de découvrir, tester, chercher à comprendre - on rejoint ici l’esprit hacker initial ;)
Attention, je ne dis pas qu’utiliser OpenBSD, c’est être un hacker. Je parle bien de l’esprit hacker, celui de chercher à comprendre les choses, et les découvrir sous un autre angle ;)
Ce que je voulais dire c’est que l’entraînement s’avère indispensable pour ne pas abandonner et qu’il faut de la motivation pour s’entraîner. Prenons deux cas illustratifs. Une personne souhaite réaliser son apprentissage avec un Raspberry Pi (matériel bon marché et peu encombrant) et sur OpenBSD (ouvert, sécurisé et performant). Réponse : rêve toujours. Une autre personne apprend qu’il faut choisir son matériel sur lequel faire tourner un système entièrement libre. Réponse : déboursez une fortune (cf. [1],[2]&&[3]) ou, restez à la ramasse.
Face à des problématiques les solutions proposées ne sont pas toujours adaptées. Selon certains, Unix a décliné à cause du prix d’installation. Je pense que les BSDs ont pâti de leur positionnement côté serveur.
Quelle différence entre Minix et OpenBSD ? Pourquoi se prendre autant la tête avec tous ces systèmes ?
Ensuite, oui il faut faire attention au fait que le matos soit compatible, et non, y’a pas besoin de dépenser des fortunes. Mais sortir des liens qui n’ont rien ou prou de relations avec OpenBSD pour justifier le propos me semble un tantinet de mauvaise foi.
Clairement il me semble que vous ne connaissez pas bien ni OpenBSD, ni FreeBSD - qui s’utilise très bien sur Desktop, plus simplement qu’OpenBSD,
Minix, je connais de nom, mais je n’ai jamais utilisé. DONC vous n’aurez aucun avis de ma part, d’autant plus encore moins un avis comparatif.
Je pensais que OpenBSD ne supportait aucun logiciel « fermé » par mesure de sécurité. Ce qui aurait été comparable à la politique du projet GNU (FSDG) en terme de conséquences : une absence de support pour certains dispositifs de l’ordinateur (device). Donc, trois solutions : 1. un ordinateur avec un support partiel 2. un ordinateur complètement supporté 3. des efforts à fournir pour supporter ce qui fait défaut. Effectivement, je ne connais pas les BSD. Mais, de mémoire, il me semble que de façon générale ils ont beaucoup moins de support à offrir par rapport à GNU/Linux (peut-être à cause de l’uniformité ou d’un manque de pluralisme, va-savoir). Chacun utilise le système qu’il veut.
Users who prefer to install a pre-built desktop version of FreeBSD rather than configuring one from scratch should refer to GhostBSD, MidnightBSD or NomadBSD.
On peut penser que les serveurs présenteront peu d’intérêt pour les possesseurs d’ordinateurs personnels (PC). Comme il y a vraisemblablement bien plus d’utilisateurs d’ordinateurs personnels que de serveurs, on pourrait se demander pourquoi NetBSD, OpenBSD et FreeBSD sont connus, contrairement à GhostBSD, par exemple.
Les gens de OpenBSD ne sont pas très clairvoyant. Ils ne veulent pas supporter les pilotes non-libres dans leur système d’exploitation mais ils rejettent catégoriquement la licence GNU GPL. Ils souhaitent être libre mais tant pis pour les autres. Ce que j’ai sorti ce n’est pas de la mauvaise foi mais de la lucidité. Reprenons l’exemple du Raspberry Pi. Mon imprimante dispose d’un pilote en x86_64 pour GNU/Linux sauf que le constructeur ne délivre pas le code source. Je ne peux donc rien imprimer avec le Pi (ARM).
Par contre, je pense pas que ce soit quelque chose d’utile pour l’utilisateur lambda. On rentre dans de l’informatique pour les experts. Administrateur système -> Utilisateur Unix convaincu -> Attrait prononcé pour le développement système. Moi, en lisant ces ligne, avec retrait, j’ai pas l’impression qu’Unix ait un avenir.
Pas utile pour l’utilisateur lambda ? c’est justement le but de tous mes articles : “lambadifier”… c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai cofondé il y a plusieurs années la communauté “OpenBSD Pour Tous” : faire en sorte qu’OpenBSD soit utilisable pour le béotien IT, ni plus ni moins.
Je n’ai aucun attrait pour le sysdev. Utilisateur Unix/Linux convaincu : assurément depuis fort, fort, fort longtemps. Et d’OpenBSD depuis 2016, mais toujours à côté d’un sys Debian-like ou l’autre.
Mon constat : oui, OpenBSD est un OS facile à appréhender, qui peut être utiliser pour les besoins quotidiens (bureautique, internet, etc…) et utilisable, mais est vraiment fait pour et par des dév, assurément. Donc, pour l’utilisateur final, c’est viable, mais… y’a des efforts à faire pour rendre vraiment “user-friendly”, un peu comme sous Linux, ou d’autres BSD. Sauf que ce n’est pas le but de cet OS !
Donc des efforts de vulgarisation sont à faire ; que ne fait pas l’équipe… la charge utile est dans les mains d’utilisateurs convaincus, quelque soit la langue ! (cela n’enlève en rien la qualité des informations dans la FAQ Officielle, et encore mieux dans les manpages, qui est vraiment un cran supérieur, parce que sous OpenBSD, si la FAQ ou le manpage n’est pas correctement à jour, c’est un bug sérieux qui doit être résolu avant publication, ou à défaut, le plus rapidement possible afin que l’information soit pertinente, correcte et à juste titre…)
Voilà
Les divergences sont acceptables mais il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de contradictions dans l’informatique libre. Généralement lorsqu’on n’est pas motivé et entraîné on abandonne irrémédiablement.
Généralement, lorsqu’on n’est pas motivé, on abandonne quelque soit la tâche ou l’objectif ; cela n’a rien à voir avec le fait d’être entrainé ou pas. Je connais dees enseignants qui se sont mis à OpenBSD sans rien connaître à l’IT, en soit, utilisateurs de Linux au quotidien, donc se sont dit pourquoi pas, et y trouvent leur compte. D’autres utilisateurs ont abandonné… Je connais même des profils IT qui n’en veulent pas. Donc, vraiment ce n’est pas le fait d’être entrainé qui motive l’adoption, c’est la volonté personnelle.
Mais pour autant, faudrait-il déjà chercher à essayer, bref avoir de la volonté de découvrir, tester, chercher à comprendre - on rejoint ici l’esprit hacker initial ;)
Attention, je ne dis pas qu’utiliser OpenBSD, c’est être un hacker. Je parle bien de l’esprit hacker, celui de chercher à comprendre les choses, et les découvrir sous un autre angle ;)
Ce que je voulais dire c’est que l’entraînement s’avère indispensable pour ne pas abandonner et qu’il faut de la motivation pour s’entraîner. Prenons deux cas illustratifs. Une personne souhaite réaliser son apprentissage avec un Raspberry Pi (matériel bon marché et peu encombrant) et sur OpenBSD (ouvert, sécurisé et performant). Réponse : rêve toujours. Une autre personne apprend qu’il faut choisir son matériel sur lequel faire tourner un système entièrement libre. Réponse : déboursez une fortune (cf. [1],[2]&&[3]) ou, restez à la ramasse.
[1] https://www.gnu.org/philosophy/install-fest-devil.fr.html
[2] https://guix.gnu.org/fr/blog/2021/new-supported-platform-powerpc64le-linux/
[3] https://www.raptorcs.com/content/base/products.html
Face à des problématiques les solutions proposées ne sont pas toujours adaptées. Selon certains, Unix a décliné à cause du prix d’installation. Je pense que les BSDs ont pâti de leur positionnement côté serveur.
Quelle différence entre Minix et OpenBSD ? Pourquoi se prendre autant la tête avec tous ces systèmes ?
L’esprit hacker ;)
Alors, là, sincèrement très mauvais exemple !!!
Rasperry Pi v3, 4, et autres architectures similaires sont supportées :
Ensuite, oui il faut faire attention au fait que le matos soit compatible, et non, y’a pas besoin de dépenser des fortunes. Mais sortir des liens qui n’ont rien ou prou de relations avec OpenBSD pour justifier le propos me semble un tantinet de mauvaise foi.
Clairement il me semble que vous ne connaissez pas bien ni OpenBSD, ni FreeBSD - qui s’utilise très bien sur Desktop, plus simplement qu’OpenBSD,
Minix, je connais de nom, mais je n’ai jamais utilisé. DONC vous n’aurez aucun avis de ma part, d’autant plus encore moins un avis comparatif.
Je pensais que OpenBSD ne supportait aucun logiciel « fermé » par mesure de sécurité. Ce qui aurait été comparable à la politique du projet GNU (FSDG) en terme de conséquences : une absence de support pour certains dispositifs de l’ordinateur (device). Donc, trois solutions : 1. un ordinateur avec un support partiel 2. un ordinateur complètement supporté 3. des efforts à fournir pour supporter ce qui fait défaut. Effectivement, je ne connais pas les BSD. Mais, de mémoire, il me semble que de façon générale ils ont beaucoup moins de support à offrir par rapport à GNU/Linux (peut-être à cause de l’uniformité ou d’un manque de pluralisme, va-savoir). Chacun utilise le système qu’il veut.
On peut penser que les serveurs présenteront peu d’intérêt pour les possesseurs d’ordinateurs personnels (PC). Comme il y a vraisemblablement bien plus d’utilisateurs d’ordinateurs personnels que de serveurs, on pourrait se demander pourquoi NetBSD, OpenBSD et FreeBSD sont connus, contrairement à GhostBSD, par exemple.
Les gens de OpenBSD ne sont pas très clairvoyant. Ils ne veulent pas supporter les pilotes non-libres dans leur système d’exploitation mais ils rejettent catégoriquement la licence GNU GPL. Ils souhaitent être libre mais tant pis pour les autres. Ce que j’ai sorti ce n’est pas de la mauvaise foi mais de la lucidité. Reprenons l’exemple du Raspberry Pi. Mon imprimante dispose d’un pilote en x86_64 pour GNU/Linux sauf que le constructeur ne délivre pas le code source. Je ne peux donc rien imprimer avec le Pi (ARM).
Pourquoi est-ce que l’audio et la vidéo ne sont pas gérés automatiquement ?
C’est en phase avec leur orientation.
Par contre, je pense pas que ce soit quelque chose d’utile pour l’utilisateur lambda. On rentre dans de l’informatique pour les experts. Administrateur système -> Utilisateur Unix convaincu -> Attrait prononcé pour le développement système. Moi, en lisant ces ligne, avec retrait, j’ai pas l’impression qu’Unix ait un avenir.