(J'étais parti pour écrire trois lignes… mais j'ai ripé).
Je trouvais le mot élitiste un peu fort mais finalement assez proche de la vérité (dont je m'en fais). Auprès de la communauté libriste quand je dis que je ne fais pas d'auto-hébergement, c'est un peu comme quand je dis que j'utilise Ubuntu : Je passe pour un paria.
On me demande souvent pourquoi avec des arguments de liberté, de plus mieux bien ailleurs… auquel je réponds souvent merde pour deux raisons liées.
J'ai pas envie de me faire chier. D'une part, j'ai donné Debian, ArchLinux, j'ai testé le R-Pi et ça ne convient pas à mon usage de mec qui n'a pas envie de me faire chier, même pas une seconde. Et c'est sur notion de seconde, que souvent ça pinaille. Les puristes ne comprennent pas que je n'ai pas envie de perdre une seconde pour gagner en liberté.
Ce qui importe c'est ce que je produits. Mes écrits, mes ressources sont sous licence libre dans des formats libres. J'ai parfois un poil de cul de retard pour citer les ressources. Je suppose que ça doit pas forcément compiler (.tex) in-da-boite du premier coup, mais tout est là. Le reste ne m'intéresse pas dans le sens où ça n'intervient pas dans mon projet : Je ne développe pas de logiciel.
(D'ailleurs parenthèse intéressante même si limite trollesque parfois les personnes qui me font se genre de remarques, développent des logiciels libres et mettent un point d'honneur à les développer pour que les projets puissent être repris. De ce côté là, c'est propre c'est impeccable. Par contre, dès qu'on touche à leur écrit, à leur tuto, à leur blog également publié sous licence libre (comme tout bon libriste qui se respecte) gueule un peu ouais, il m'a bien repris mon article et m'a à peine cité, ouais, j'ai été repris ailleurs…
Pour moi, ce sont des problèmes liés à la démocratisation du libre. Je pense être quelqu'un d'important au même titre qu'un lecteur sur un site. Si les seuls lecteurs d'un article sont ceux qui y ont contribué, ça tourne vite au consanguin, à l’auto-congratulation et à l'embrouille : bref ça manque d'esprit critique. D'ailleurs, c'est l'une des raisons de pourquoi je suis là. S'il n'y avait que du libriste dèv sur le journal du hacker, ça perdrait de son intérêt. À quoi bon demander l'avis de personne qui sont d'accord et à quoi bon informer des personnes déjà au courant.
Je pense aussi que c'est assez mal accepter dans le monde du libre de ne pas être tout blanc ; même si cela évolue dans le bon sens. À un moment, il faut accepter que notre système favori est utilisé avant tout par des personnes parce qu'il marche très bien, répond très bien à des besoins et non en premier lieu par philanthropie parce qu'il est libre.
Pour ma part, je ne vois pas comment il pourrait m'être plus agréable de faire du Tex (90%), make (2%) et git (8%) sous emacs + fish. Tout ce qui m’empêche de faire ça est une perte de temps à mes yeux.
non loin de là, j'en suis moi-même revenu suite à une panne de mon serveur qui hébergeait mes e-mails. Bon j'étais étudiant donc problème en soi pas si grave, mais si ça arrivait aujourd'hui, les conséquences seraient graves.
Rien que la contrainte de l'électricité qui chez nous est gérer de façon “amateur” est un problème.
Une micro-coupure EDF et l'on doit tout redémarrer.
Une micro-coupure de l'Internet sur la Box et on peut arriver au même problème…
Lié à tout ça.
C'est problématique quand on part de chez soi pour les vacances (bon, d'accord c'est un problème de prof ;) ) où les longs week-end. Personnellement, j'aime éteindre ma livebox, mes pc en coupant la multiprise voir carrément en disjonctant les pièces à part la cuisine et le chauffe-eau. D'une part, j'économise de l'argent mais aussi en terme de sécurité c'est bien mieux.
Je trouve que l'auteur en fait un peu trop dans son article. Pour moi, l'auto-hébergement est plus une passion qu'autre chose, cela ne me dérange pas de passer quelques heures à débugger un serveur web, mail ou XMPP, parce que j'en ai l'utilité et que j'aime ça. Pareil d'un point de vue financier, les quelques Raspberry achetés ont été largement investis depuis le temps, et ce n'est pas les quelques 10 € annuels en électricité qui vont me perdre.
Alors oui, après, l'auto-hébergement reste un énorme travail, d'autant plus si on tient à se mettre à jour et à couvrir les principaux risques de sécurité. Mais si on est passionné, qu'on a un peu de bon sens et qu'on sait taper trois mots-clés dans un moteur de recherche, la plupart des problèmes rencontrés se résolvent sans grande difficulté.
Je suis donc relativement d'accord avec ce que dit l'auteur, sans toutefois mettre le doigt sur ce qui me déplait vraiment dans cet écrit. Dans tous les cas, l'auto-hébergement reste un choix. Si on se sent motivé pour apprendre et que maintenir les services à mettre en place ne nous fait pas peur, on a facilement accès à toutes les informations nécessaires pour se lancer. Si non, on peut toujours choisir une autre solution.
L'auto-hébergement, ce n'est pas de l'élitisme, c'est avant tout un choix :-)
L'article a une suite : http://genma.free.fr/?Merci-a-Yunohost-et-la-Brique-Internet que je vous recommande.
(J'étais parti pour écrire trois lignes… mais j'ai ripé).
Je trouvais le mot élitiste un peu fort mais finalement assez proche de la vérité (dont je m'en fais). Auprès de la communauté libriste quand je dis que je ne fais pas d'auto-hébergement, c'est un peu comme quand je dis que j'utilise Ubuntu : Je passe pour un paria.
On me demande souvent pourquoi avec des arguments de liberté, de plus mieux bien ailleurs… auquel je réponds souvent merde pour deux raisons liées.
J'ai pas envie de me faire chier. D'une part, j'ai donné Debian, ArchLinux, j'ai testé le R-Pi et ça ne convient pas à mon usage de mec qui n'a pas envie de me faire chier, même pas une seconde. Et c'est sur notion de seconde, que souvent ça pinaille. Les puristes ne comprennent pas que je n'ai pas envie de perdre une seconde pour gagner en liberté.
Ce qui importe c'est ce que je produits. Mes écrits, mes ressources sont sous licence libre dans des formats libres. J'ai parfois un poil de cul de retard pour citer les ressources. Je suppose que ça doit pas forcément compiler (.tex) in-da-boite du premier coup, mais tout est là. Le reste ne m'intéresse pas dans le sens où ça n'intervient pas dans mon projet : Je ne développe pas de logiciel.
(D'ailleurs parenthèse intéressante même si limite trollesque parfois les personnes qui me font se genre de remarques, développent des logiciels libres et mettent un point d'honneur à les développer pour que les projets puissent être repris. De ce côté là, c'est propre c'est impeccable. Par contre, dès qu'on touche à leur écrit, à leur tuto, à leur blog également publié sous licence libre (comme tout bon libriste qui se respecte) gueule un peu ouais, il m'a bien repris mon article et m'a à peine cité, ouais, j'ai été repris ailleurs…
Pour moi, ce sont des problèmes liés à la démocratisation du libre. Je pense être quelqu'un d'important au même titre qu'un lecteur sur un site. Si les seuls lecteurs d'un article sont ceux qui y ont contribué, ça tourne vite au consanguin, à l’auto-congratulation et à l'embrouille : bref ça manque d'esprit critique. D'ailleurs, c'est l'une des raisons de pourquoi je suis là. S'il n'y avait que du libriste dèv sur le journal du hacker, ça perdrait de son intérêt. À quoi bon demander l'avis de personne qui sont d'accord et à quoi bon informer des personnes déjà au courant.
Je pense aussi que c'est assez mal accepter dans le monde du libre de ne pas être tout blanc ; même si cela évolue dans le bon sens. À un moment, il faut accepter que notre système favori est utilisé avant tout par des personnes parce qu'il marche très bien, répond très bien à des besoins et non en premier lieu par philanthropie parce qu'il est libre.
Pour ma part, je ne vois pas comment il pourrait m'être plus agréable de faire du Tex (90%), make (2%) et git (8%) sous emacs + fish. Tout ce qui m’empêche de faire ça est une perte de temps à mes yeux.
Je pensais à cet article hier, je voulais me refaire un raspberry pi avec freshrss, galère pour installer alors que normalement c'est tout simple.
non loin de là, j'en suis moi-même revenu suite à une panne de mon serveur qui hébergeait mes e-mails. Bon j'étais étudiant donc problème en soi pas si grave, mais si ça arrivait aujourd'hui, les conséquences seraient graves.
Bien d'accord. Il faut être un peu inconscient selon moi pour tenter d'héberger soi même ses mails.
Typiquement pour les e-mails je n'ai jamais trouvé un tuto simple et complet pour faire ce que je voulais sur mon rpi.
Je suis assez d'accord.
Rien que la contrainte de l'électricité qui chez nous est gérer de façon “amateur” est un problème.
Lié à tout ça.
Je trouve que l'auteur en fait un peu trop dans son article. Pour moi, l'auto-hébergement est plus une passion qu'autre chose, cela ne me dérange pas de passer quelques heures à débugger un serveur web, mail ou XMPP, parce que j'en ai l'utilité et que j'aime ça. Pareil d'un point de vue financier, les quelques Raspberry achetés ont été largement investis depuis le temps, et ce n'est pas les quelques 10 € annuels en électricité qui vont me perdre.
Alors oui, après, l'auto-hébergement reste un énorme travail, d'autant plus si on tient à se mettre à jour et à couvrir les principaux risques de sécurité. Mais si on est passionné, qu'on a un peu de bon sens et qu'on sait taper trois mots-clés dans un moteur de recherche, la plupart des problèmes rencontrés se résolvent sans grande difficulté.
Je suis donc relativement d'accord avec ce que dit l'auteur, sans toutefois mettre le doigt sur ce qui me déplait vraiment dans cet écrit. Dans tous les cas, l'auto-hébergement reste un choix. Si on se sent motivé pour apprendre et que maintenir les services à mettre en place ne nous fait pas peur, on a facilement accès à toutes les informations nécessaires pour se lancer. Si non, on peut toujours choisir une autre solution.
L'auto-hébergement, ce n'est pas de l'élitisme, c'est avant tout un choix :-)
Je suis complètement d'accord avec cet article :-) Hyper chronophage et pas si simple que ça à gérer.